À l'heure d'un appel à la solidarité, des commerçants ne pensent qu'à abuser de la détresse humaine.

1er cas

Au moment de la panique, des gens voulaient appeler leur famille soit pour se rapporter sains et saufs, soit pour tenter d'avoir des nouvelles de leurs proches. Certaines lignes téléphoniques étaient coupés alors que les rares cabines téléphoniques encore en fonction faisait l'attente d'une très longue filée. Des commerçants ont sauté sur l'occasion pour augmenter exagérément le prix de leurs téléphones cellulaires. En moyenne, un appareil de ce genre peut coûter 90$, les commerçants ont jugé qu'il était très opportun de les vendre entre 3 000 et 4 000 dollars le téléphone.

2e cas

Dans le New Jersey, des hôtels à proximité de l'aéroport de Newark ont doublé et même triplé leurs tarifs pour profiter de la situation de contraintes de passagers à devoir demeurer dans la ville lorsque la décision de cesser tout vol dans l'espace aérien américain a été prise par le gouvernement des États-Unis. Une chambre plus qu'ordinaire d'une valeur de 55 dollars par nuit, dans l'un de ces hôtels profiteurs, a soudainement augmenté à 150 dollars par nuit dès que la décision de l'interdiction de vol a été rendue publique.

À l'époque de la mobilisation pour la fraternité des Québécois lors des épisodes du Saguenay en 1996 et de la crise du verglas en 1998, ce comportement inqualifiable n'est pas sans nous rappeler les profiteurs d'ici aussi qui vendaient à des prix exorbitants des génératrices ou des cordes de bois de chauffage, n'est-ce pas ? C'est maintenant clair, là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie. La cause ? L'argent, comme à l'habitude.

Si le gouvernement américain se comporte comme l'a fait le gouvernement du Québec, ces profiteurs auront tantôt de très sérieux comptes à rendre. C'est à souhaiter. Si j'ai connaissance d'autres cas, ils seront inscrits ici.