David Berkowitz
David Berkowitz est un employé du service des postes de 24 ans, un peu rondelet avec un visage d'ange. Pourtant, il terrorisa New York pendant en tuant six personnes et en en blessant sept autres avec un Chater Arms Bulldog de calibre 44. Lorsque la police l'arrête, le 10 août 1977, il ne résiste pas à son arrestation et dit tout aussi calmement: "Eh ben, vous m'avez bien eu..." L'arrestation du fils de Sam permet aux New-Yorkais de respirer mieux.
Berkowitz frappe ordinairement la nuit ou aux petites heures du matin. New York tout entier est alors sur les dents. D'ailleurs, nombreuses sont les femmes qui se font couper les cheveux ou portent un chapeau, car l'homme a la réputation de s'en prendre aux brunettes aux cheveux longs. Il tue ses victimes dans leur auto.
C'est grâce à une contravention découverte sur une Ford Galaxy berline, garée illégalement près d'une borne-fontaine, à Brooklyn, que les policiers mettent la main au collet Berkowitz. Lorsqu'ils retrouvent la voiture en face de l'appartement de Berkowitz, ils découvrent à l'intérieur une mitraillette dont l'extrémité sortait d'un sac et une lettre, dont les caractères sont similaires à tous ceux dont il s'est servi dans ses messages précédents et où il se présente comme le fils de Sam.
Berkowitz déclare aux policiers que ses meurtres ont été "commandés" par un homme du nom de Sam, qui a vécu il y a 6 000 ans et qui lui parle régulièrement par l'intermédiaire d'un chien. Pour la police, il est obsédé par un voisin appelé Sam qui a un chien. Après avoir plaidé coupable aux accusations, Berkowitz est condamné à 150 ans de prison, soit 25 années pour chacun des six assassinats commis.
Lorsqu'il vu qu'il ne pourrait plus jamais sortir de prison, il se confessa au FBI. Après quelques recherches, il fut établi qu'il avait des liens avec la famille de Charles Manson et il avoua ne pas avoir été seul pour tuer ses victimes. Il avoua également ne jamais avoir entendu de voix d'un certain Sam par l'intermédiaire d'un chien, qu'il a déclaré ceci pour ses soustraire à la justice et être déclaré fou. Il trouvait amusant de voir les journalistes publier ses fantaisies. Même si la police et les psychiatres avaient cru en cette folie de Berkowitz, cet agent du FBI, Robert Ressler, s'est avéré avoir raison de ne pas croire un mot de Berkowitz car ce dernier lui a avoué avoir fabulé.
David Berkowitz n'a jamais vu ni connu son père. Quant à sa mère, elle n'a jamais voulu prendre soin de lui et il fut donc adopté. Il en sera amer. Sa mère adoptive meurt quand il a 14 ans. Plus lard, de retour de la guerre de Corée, il part à la recherche de sa véritable mère, la trouve mais celle-ci le blesse, dans le sens qu'elle ne veut pas l'accueillir chez elle. Célibataire, il est finacé à une fille brune aux cheveux longs mais de retour de son service militaire, elle ne désire plus vouloir continuer avec lui.
Déjà dans son enfance, il démontre des signes de méchancetés extrêmes à l'endroit des animaux. Il verse de l'ammoniac dans l'eau des poissons rouges, empoisonne le canari de sa mère adoptive, il torture de façon raffinée des souris et d'autres petits animaux qu'il trouve, tout ça en raison de sa soif de puissance sur la vie.
Il allume près de 1 500 incendies à New York pour se venger du rejet de sa candidature comme pompier de la ville.
Son premier geste a été commit au couteau mais les éclaboussures de sang lui ont déplu. Il se rend au Texas pour s'acheter une arme de calibre 44 avec munition en raison du faible contrôle des armes dans cet État à cette époque. Vers la fin de cette même nuit, il tire sur des couples qui flirtent ou des femmes seules, pourvu que les femmes aient les cheveux bruns et longs, ce qui lui rappelait sa fiancée qui l'avait plaqué au retour de son service militaire.
Il raconte aussi que durant les nuits où il ne sévissait pas, il retournait sur les lieux des crimes précédents pour revivre des sensations qu'il qualifie d'exaltantes. Il éprouve une gloire de dominer l'autre et leur faire dépendre de sa volonté de les garder en vie ou les tuer. À chacune de ses victimes, Berkowitz a assisté à ses funérailles.
Après chaque crime, il revendique l'acte en écrivant à la police et menace que les rues deviendront rouges de sang. Il se donne le nom du fils de Sam et prétend agir sous l'effet d'un dédoublement de personnalité, sous le ordres de ses doubles Sam (en allusion à son voisin) ou Craig (le prénom de l'enquêteur sur ses crimes) qui habitait tous les deux dans le même immeuble que lui. Enfin, il ajoute que s'il avait rencontré une gentille femme qui aurait accepté ses fantasmes sexuels, elle lui aurait permis par conséquent de ne pas commettre ces crimes.
Premier portrait robot émit du Fils de Sam.
Un des messages que le fils de Sam a fait parvenir à la police.